- porte-jupe
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⇒PORTE-JUPE, adj. et subst. masc.I.— Adj., rare, p. plaisant. ou péj. Qui porte une jupe. Inconcevable attrait de l'être porte-jupe! (POMMIER, Colifichets, 1860, p. 144).— En empl. subst. fém. Quand une de ces porte-jupes s'est mise au-dessus de tout en se laissant diviniser, aucun pouvoir ici-bas n'est orgueilleux comme elle sait être orgueilleuse (BALZAC, Langeais, 1834, p. 279).II.— Subst. masc. Support servant à suspendre les jupes. Porte-jupe extensible tout en métal, tige coulissante avec ressort, bouts plastifiés (Catal. Manufrance, 1962, p. 188).Prononc. et Orth. :[
]. ROB., Lar. Lang. fr. : adj. inv. mais des porte-jupe(s). V. porte-. Étymol. et Hist. 1. 1695 adj. « qui porte une jupe » animal porte jupe (REGNARD, Le Bal, p. 130); 1812 subst. fém. « femme » (MOZIN-BIBER); cf. 1834 (BALZAC, loc. cit.); 2. a) 1893 subst. masc. « pièce suspendue à la ceinture pour permettre de tenir la jupe relevée » (DG); b) 1957 can. id. « support servant à suspendre les jupes » (BÉL.); 1963 « id. » (Lar. encyclop.). Comp. de l'élém. de compos. porte- et de jupe. Bbg. BIERBACH 1982, p. 334.
porte-jupe [pɔʀtəʒyp] adj. invar. et n. f. et m.❖1 Par plais. (vx). || L'animal (cit. 12) porte-jupe : la femme. — N. f. (1812). || Une porte-jupe. || Des porte-jupes.0 Le ton de cette dernière phrase eût peut-être effrayé d'autres femmes : mais quand une de ces porte-jupes s'est mise au-dessus de tout en se laissant diviniser, aucun pouvoir ici-bas n'est orgueilleux comme elle sait être orgueilleuse.Balzac, la Duchesse de Langeais, Pl., t. V, p. 195.2 N. m. Pince pour suspendre les jupes dans une armoire. || Des porte-jupes.
Encyclopédie Universelle. 2012.